C’est ici le second terme d’la vie, ainsi, celui auquel proprement finit l’enfance ; car les mots infans et puer ne sont nullement synonymes.
C'est ici le second terme d'la vie, ainsi, celui auquel proprement finit l'enfance ; car les mots infans et puer ne sont nullement synonymes. Le premier reste compris au sein d' l'autre, et signifie qui ne peut parler : d'ou vient que dans Valere Maxime on trouve puerum infantem. Mais je continue a me servir de votre mot d'apres l'usage de notre langue, jusqu'a l'age concernant lequel cette dernii?re a d'autres noms. Quand les enfants commencent a parler, ils pleurent moins. Ce progres reste organique : un langage reste substitue a l'autre. Sitot qu'ils peuvent dire qu'ils souffrent avec des paroles, pourquoi le diraient-ils avec des cris, si ce n'est au moment oi? Notre douleur reste trop vive pour que la parole puisse l'exprimer ? S'ils continuent aussi a pleurer, c'est J'ai faute des personnes qui sont autour d'eux. Des qu'une fois emile aura evoque : J'ai mal, il faudra des douleurs bien Fortes pour le forcer de pleurer. Si l'enfant reste delicat, sensible, que naturellement il se mette a crier Afin de rien, en rendant ces cris inutiles et sans effet, j'en taris bientot la source. Tant qu'il pleure, je ne vais point a lui ; j'y file sitot [...]
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